Coffee Time. | Bella M. Stanford

Il est déjà 17h00 à San Francisco, ainsi que sur toute la Californie et les Etats-Unis. Conrad était déjà sortit de cours depuis une heure, tournant en rond dans le campus. Son appareil photo en main. Il ne savait que faire. Il fit le tour de l'académie, traînant son ennuie avec lui. Il finit par sortir de l'université, à pied. Flemme de prendre sa voiture ? Non, juste envie de passé son ennuie en marchant. Il longeait les rues comme un touriste. Pourtant, ce n’en était pas un. Il marchait, longtemps, et loin. Son masque de marbre sur le visage. Ses yeux bleus étaient vagues, et son visage figé. L’année commençait plutôt bien… Il n’avait pas rencontré énormément de monde, c’était logique, on le trouvait trop froid, en fait, il n’y avait pas de mot pour décrire son attitude. Mais lui n’y prêtait pas attention. Il continuait sa route, la tête haute. S’en fichant du rejet des autres. Il n’avait pas besoin d’eux pour vivre. Il était comme il était, peu importe l’avis des autres. Il n’allait pas changé pour leur faire plaisir. Alors tant pis, si il devait rester seul, il le restera. Conrad continuait sa marche, pensant à toutes ses choses, ses choses qu’il regrettait, ou pas. Pour finir, il s’arrêtait un instant, s’asseyant sur un muret. Regardant autour de lui, quelque chose à faire. Ses yeux firent le tour de l’endroit où il se trouvait. Il aperçut alors un café. Ça faisait au moins une heure qu’il marchait. Une heure où il ne s’était pas arrêté. C’était peut-être le bon moment. Il se levait, et traversait la rue. Ce n’était habituellement pas son genre de s’arrêté pour boire un café. Pas son genre du tout même. Ce devait être l’air de San Francisco qui le changeait… Enfin, pas totalement. Il poussait la porte du café. Il faisait chaud, même avec les fenêtres ouvertes. Il s’asseyait au bar, une serveuse vînt rapidement lui demandé ce qu’il voulait. Il se mit à réfléchir, puis il décida de prendre simplement un grand capuccino. Il n’était pas trop fan, mais il en avait envie. Il posait ses deux mains sur le comptoir, tapotant vivement dessus. Il y avait du monde, enfin, trop à son goût. En attendant qu’on vienne le servir, il regardait autour de lui. Il savait maintenant pourquoi il ne venait jamais boire de café, il détestait cette ambiance. Trop chaleureux. Ça lui tapait sur le système. Tout ses gens qui ce connaissait et qui riait tous en cœur. Voila pourquoi il n’aimait pas. C’était apparemment un café de luxe, tout était super bien décoré, les fauteuils étaient en cuirs. Enfin bref, il n’aimait pas ça. La serveuse revînt rapidement avec son grand capuccino. Il la remercia d’un bref geste de la tête. Il mit ses deux mains sur la tasse, c’était brûlant. Il était coincé ici un bon moment. Il n’aimait pas boire trop chaud. Il soupirait. Il avait peut-être la paix, mais les gens derrières l’insupportaient. Il ferma les yeux un instant, avant de les ré-ouvrir. La porte du café s’ouvrit, mais le soleil lui cachait la vue. Encore ce foutu soleil. La chose la plus sure, c’était qu’il espérait que ce n’était pas une personne qu’il connaissait de l’académie. Il ne restait plus qu’à attendre que la personne aille passé la porte pour qu’il puisse voir.


( Nul à chier uu )

[il n'y a pas besoin de beaucoup de lignes pour que ton texte soit bien, ne t'inquiète pas je ne suis pas difficile]

Cela devait faire moins d'une journée que la belle blonde se trouvait sur "ses nouvelles terres" et elle avait déjà dévalisé les boutiques les plus chics de la ville. Entre temps elle avait troqué son bel ensemble Chanel pour revêtir une tenue plus adaptée à son sport favoris, le shopping. Elle avait arpenté toutes les rues de San Francisco, qu'elle bonheur et qu'elle malheur de se retrouver au milieu d'une ville quasiment inconnue, les gens vous regarde de manière bizarre, la réponse à ces regards ne se fit pas attendre, un autre regard plus froid plus puissant, la tête haute, l'allure royale. Voici une réponse digne de Belle Stanford. Elle méprisait les gens mais pour quelles raisons? Elle méprisait tout ce qui n'étais pas digne d'elle. La jeune femme possédé une pierre à la place du coeur, ce n'est pas pour rien que son surnom était la reine des glaces. Bella en avait marre plus rien ne lui faisait envie, elle sortit les clés de sa voiture envoyé depuis peu par son père. Une envie de boire quelque chose lui prit, elle chercha un café calme ou elle pourrait se poser tranquillement. Elle fut attiré par un endroit assez jeune et cosy. Bella gara sa voiture non loin de celui-ci. La jeune femme ouvrit la porte, le soleil brillé à l'extérieur, une fois la porte du café refermé derrière elle, Bella regarda autour d'elle, ses yeux bleu glacial se fixèrent sur ce jeune-homme qui regardais vers elle. Bella trouva une table libre non loin d'ailleurs de l'inconnu, et passa sa commande.

"Un moka je vous pris avec peu de mousse, un supplément de caramel et non sucré."

Elle ne daigna pas regarder la serveuse et se plongea dans un magazine féminin.

La porte une fois poussée, la silhouette d'une femme se dessinait mieux devant les yeux de Conrad. Lorsqu'il put voir le visage de l'inconnue, il reconnut tout de suite un air froid, glacial même, comme lui. Peut-être pire, difficile de voir et de comparé. A vue de nez, elle avait dans la même tranche d'âge que lui. Elle semblait être riche, vu sa manière de se comporté. Bien qu'il eu envie de rire, il retournait immédiatement la tête en haussant brièvement les épaules. Il se plongeait bien vite dans ses pensées. Ignorant les rentrées et les sorties du café. Il ignorait même les gens qui prenaient place à côté de lui. Au bout d'un moment, il en eut marre des personnes qui discutaient à côté de lui. Il attrapait d'une main son capuccino et fit demi-tour, pour se mettre à une table, seul. Table qui était à côté de celle de la jeune femme. Il prit son appareil photo, et regardait les clichés enregistrés dans la mémoire. Il avait prit beaucoup de photo de San Francisco, il souriait en regardant les clichés, du souvenir déjà... Jusqu'au moment où il arrivait sur des clichés du Texas. Son sourire tombait d'un coup. Ca lui manquait, beaucoup. Peut-être était-ce une erreur monumentale d'être venu faire ses études de médecine ici. Il aurait peut-être du faire ses études dans son état natal, le Texas. Il serait moins loin des personnes qu'il aime... Bien que, il n'y aille personne qui puisse combler le vide que ses parents avaient laissé derrière eux. Pourquoi est ce que ça lui était arrivé à lui ? Il avait vraiment tout perdu. Même si ses grands-parents étaient toujours là, eux. Il l'avait élevé, et ils comptaient sur lui. Il devait réussir, par n'importe quel moyen, dans n'importe quel métier. Etait-ce ça le but de sa venue ici ? Il devait avancer, continuer sa route, loin de chez lui certes, mais il devait être à la hauteur. Ses yeux étaient vagues, c'était peut-être du regret que l'on lisait dans ses yeux, dans l'angoisse ou de la souffrance, personne ne le sait. Conrad relevait soudain la tête, oui, il devait être à la hauteur. Il devait le faire, pour ses parents, ses grands-parents et pour tout ce qui lui manquait. Il se montrerait à la hauteur. En moins de deux, son capuccino commençait à être buvable. Il éteignait son appareil photo et le poussait à côté. Il fit le tour de l'endroit avec ses yeux. Etonnant qu'il soit là, et qu'il soit venu là. Mais maintenant qu'il y était, tout ce monde ne le dérangeait plus trop, ni l'ambiance d'ailleurs.

Lisant son magasine en diagonale, Bella s'amusait à regarder les allées et venue des clients, leurs façons de se tenir, leurs manières et bien d'autres choses encore. L'ennui ne se fit pas attendre encore longtemps. Que faire dans une ville qu'elle ne connait pas hormis les boutiques, chose déjà effectuée. Elle regarda autour d'elle et laissa ses yeux s'attarder sur ce jeune homme à la table à côté. L'air mystérieux et aussi froid qu'elle, Bella aimait les personnes comme lui, avec cette fermeté sur le visage, ce côté intriguant. Elle se leva et s'approcha de lui.

"Je peux?"

Bella désigna la chaise, mais n'attendit pas qu'il lui réponde pour s'assoir. Allez savoir pourquoi elle faisait ça, d'habitude elle attendait qu'on vienne vers elle mais là pour une fois elle faisait le premier pas. Elle le regarda sans rien dire.

[dsl mais je ne savais vraiment pas quoi répondre]

Il avait déjà bu la moitié de son cappuccino, quand soudain, la jeune fille de tout à l'heure qui était entrée dans le café se levait, et se figeait devant la table de Conrad.

"Je peux?"

Fit-elle en désignant la chaise à côté. Bien sur, elle n'attendit pas que Conrad lui réponde avant de s'asseoir. Ensuite, elle le regardait, sans rien dire. Conrad observa son visage avec discrétion. Première impression évidente; elle était froide. Ses yeux bleus pourraient glacer n'importe qui en quelques secondes, tout le monde sauf Conrad. La froideur, c'était "son" domaine. Il observait ensuite le reste; ensembles de marques... Des boucles blondes bien en place sur ses épaules. Aucun doute, c'était une fille riche, la parfaite fille riche. Elle en avait l'allure, on ne pouvait le nier. La posture droite sur sa chaise. Elle savait se tenir. Il ne se trompait surement pas. Il avait l'œil pour décrire les gens en un regard, c'était une question d'attitude. Il était simple de faire un portrait d'une personne en quelques secondes. Sans pour autant juger à l'avance. Pour ça, il fallait attendre. Le visage de Conrad ne desserrait pas. Froid, toujours, en permanence. Les yeux bleus lui allaient vraiment bien. Comme à tout les gens froid d'ailleurs. Conrad se reculait dans sa chaise, et fixait la jeune fille.

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

Il lui semblait que c'était la question approprié à la situation. Toujours dans la froideur et la distance, mais ça, il n'y était pour rien. C'était sa nature. Et puis... Il ne pensait pas qu'elle le prendrait mal, enfin, ne sait on jamais comment les gens fonctionnent...