Swen K. Lynch.

» Votre personnage :
(Nom de la célébrité : Billie Joe Armstrong)

Drôle •• Franc •• Attachant •• Réservé.

« Est-il dans cette vie une gloire plus grande que de savoir jouer des jambes et des bras ? »

Comment penser qu’un enfant si réservé à la base deviendrait une grande rock star ?

Swen Keane Lynch, voici son nom. Cela ne vous dit peut-être rien, ou peut-être que si finalement. Peut-être que son nom vous fait penser à votre voisin lorsque vous étiez plus petit. Et des fois, vous vous dîtes « et pourquoi pas ? » alors qu’en fait, vous ne savez même pas qui sait. Ce n’est peut-être qu’un simple étranger, un nom sortit tout droit des oubliettes, un camarade de classe que vous détestiez plus que tout. La seule chose qui vous tracasse en réalité c’est de savoir ou vous avez entendu ce nom. Ca devient une obsession. Comme si vous aviez quelque chose de coincer sous votre pied. Vous ne pensez qu’à sa.

Un 12 septembre à Los Angeles.

Difficile de dire comment cet enfant c’était retrouvé là, au milieu de tout ces gens avec leur appareil photo. De tout ces presque étranger qui ne sont en réalité que des proches venu célébrer une naissance. Autour, on entend des cris d’euphories. Ca énerve, ça agace même. Et soudain, un cri. Ou plutôt un pleur d’un être fragile qui vous signale que lui, n’en a rien à foutre de vos petits discours dont il ne se souviendra même pas dans quelques années. La seule chose qu’il veut vraiment, c’est la paix.

On ne s’attardera pas sur les deux premières années du petit Swen. Les jours se répétaient sans cesses. Son père avait toujours une bouteille d’alcool sur lui. Ou plutôt cette espèce de monstre qui lui servait de père. Il n’en avait rien à foutre de son fils, d’ailleurs, il ne savait même plus comment il s’appelait. La seule chose qui l’importait vraiment, c’était sa bouteille. Et les choses ne changèrent pas à l’arrivée de June, sa sœur. Justement, non. Tout ce qu’il avait pu connaître jusque là ; les cris, les engueulades, la violence… Empirèrent à ce moment là. Swen n’avait peut-être que deux ans mais il comprenait déjà très bien ce qu’il se passait. Sans cesse son père le regardait, complètement bourré, le montrait du doigt en lui disant froidement ; « toi, tu ne seras qu’un bon à rien, tu n’arriveras jamais à quoique ce soit. Tu es bien trop bête. » Ne dit on jamais que la vérité sort du fond de la bouteille ?

Swen à toujours été très protecteur envers sa petite sœur. Même lorsqu’ils étaient petits. Vers six ans, lorsqu’elle se faisait engueuler parce qu’elle n’apportait pas assez rapidement la bouteille à monsieur, Swen à toujours été là, quitte à prendre des coups. Il avait développé ce qu’on appel un instinct fraternel. Mais le pire dans l’histoire c’était que sa mère ne le défendait ni lui, ni June. C’était comme si elle avait des pelures de bananes devant les yeux. Elle ne voyait rien de ce qu’il se produisait autour. Swen avait, en quelque sorte, prit son rôle.

A seulement quinze ans, Swen commence à s’intéresser à la musique. Beaucoup, même. Ce qu’il appréciait par-dessus tout, c’était le côté relaxant. Cette façon de vous emportez loin de vos problèmes. Et des problèmes, Swen en avait. Le comportement de son père ne faisait qu’empirer chaque jour. Il buvait de plus en plus. Il tapait June de plus en plus. Sa mère aussi. Pourtant, elle ne voyait toujours rien. Elle disait que ce n’était qu’un détail sans importance. Ah oui ? Un détail sans importance qui vous laisse des marques bleuâtre sur la peau ? Qui vous casse le nez à coup de poing ? Qui vous frappe jusqu’à ce que le sang coule ? Non, ce n’était pas sans importance. Le fait est que, Swen n’y pouvait rien. Il ne pouvait pas ouvrir les yeux à sa mère, la forcer à voir ce qu’elle avait devant elle. Et lorsqu’il frappait June, elle continuait à ne rien faire. Oui, sauf que lui aussi avait grandit. Il prenait du muscle, de la grandeur et de la force chaque jour. Et maintenant, il n’hésitait plus à rendre les coups à son père. Il n’était peut-être pas aussi fort que lui, mais Swen faisait absolument tout ce qui était en son pouvoir pour que June prenne moins de coups.

Dix sept ans, déjà. Cela fait maintenant deux ans que Swen touche à la guitare et au chant. Son père continue de dire que ce n’est que de la connerie, qu’il finira dans la rue tellement il est nul. Oui, il le répète sans cesse. Bien sur, il ne l’écoute plus. Plus du tout. Il fut pourtant un temps ou il croyait qu’il n’était qu’un incapable. Mais ce qu’il ignorait, c’était qu’il avait une grande force de caractère. Assez grande pour que le jeune homme puisse se construire dans les remarques désobligeante de son géniteur. Plus qu’un an et il serait majeur. Un an et il quitterait la maison. Et il ne reverrait jamais cet homme qu’il déteste tant. La seule chose qui le dérangeait vraiment, c’était de laisser June à son sort. Mais il se consolait en se disant qu’elle aussi, d’ici peu de temps, quitterait la maison.

Comme prévu, à dix huit ans il quitta la maison. Sous les pleurs désespérés de June qui lui en voulait de la laisser ici, le suppliant de l’emmener avec lui. Il aurait voulu oui, mais il ne pouvait pas, à son grand désespoir. Swen quittait la maison sans savoir où allez. Sans argent non plus. Ou peut-être si, juste avec les quelques économies qu’il avait fait en cachette. Au début, il avait pensé à aller à l’hôtel le temps de trouver un petit boulot, et un logement correct. Mais c’était trop cher et il ne voulait pas gaspiller tout son argent comme ça. Ce fut sans compter sur son meilleur ami, Ethan. Dès qu’il eut apprit que Swen avait quitté la maison, il lui avait tout de suite proposé - obliger même - à venir chez lui. Ethan était son meilleur ami depuis le lycée. Tout deux ne s’était jamais quitter. D’ailleurs, Ethan savait tout sur la vie de Swen, dans ces moindres détails. Lui-même était passionné par la musique. Ce fut ainsi que, quelques temps plus tard, ils décident de monter un groupe. Ils mirent longtemps à trouver un nom. Mais au final, ils décidèrent de le nommer Green Day.

Aujourd’hui, ce groupe est connu dans le monde entier. Tout allait bien maintenant pour lui. Sauf ce soir là ou à 2h53 du matin le téléphone sonna. Swen dormait encore. Au bout du fil, June, apeurée, lui annonçait en pleurant que son père avait piqué une crise et qu’il avait fini par tuer leur mère. Ce fut le drame. Le premier geste de Swen fut de s’habiller. A l’époque, il habitait déjà à San Francisco et en moins d’une heure, il était arrivé sur le lieu du crime et sans hésitation, il frappa cet homme, cette brute, ce monstre, jusqu’à ce qu’il s’écroule sur le sol avant de le laisser seul à son propre sort. Depuis ce soir là, Swen n’avait plus de nouvelle de June. Ou était-elle ?

Peut-être qu’il n’imaginait pas qu’elle quitterait la maison dans ces conditions.

Après des semaines de recherche, Swen finit par trouver June. Elle était à la San Francisco Academy, cette université réputée. Sans hésitation, il avait décidé de la suivre et de s’inscrire aussi. Ethan l’avait également suivit dans l’aventure.